L’écologie dans la construction, peut-elle être relative ou absolue ?
Une petite question, que l’on pourrait aussi formuler sous les formes suivantes :
Si je fais mieux que le voisin qui a vraiment pollué, est-ce suffisant ?
ou,
Faut-il faire des compromis et avancer un peu, ou attendre pour faire mieux ?
Aujourd’hui, date à laquelle j’écris l’article, je dirais que si l’on a conscience que l’on peut améliorer notre mode de construction, il faut le faire. Plus nous nous mettrons en harmonie avec notre environnement et plus nous nous sentirons bien. De quel droit, nous les humains, nous mettons dans notre environnement des produits qui perturbent le fonctionnement local et global ?
Pour amorcer des éléments de réponse à la première question, pourquoi faire juste mieux que le voisin, quand on sait que l’on peut faire beaucoup mieux ? Pourquoi par exemple construire en brique Monomur alors que l’on peut construire en paille ? Il faut vraiment essayer de faire du mieux que l’on peut. Nous n’avons qu’une terre, et ce n’est pas une poubelle, bien au contraire, c’est un lieu extraordinaire et magnifique.
Les questions, « oui l’écologie c’est bien mais c’est trop cher ! » et bien si cela est plus cher on réduit la surface de la maison ou on met la main dans la pâte ! Et attention aux produits industriels écologiques, qui sont plus cher, il y a peut-être un équivalent dans la nature, qui lui est vraiment moins cher.
« oui mais je n’ai pas trouvé d’artisans » , et bien il faut continuer de chercher. il y en a .
Je pense que la notion d’écologie est absolue, mais pour y arriver, no
us devons certainement passer par des écologies relatives. C’est à dire des notions d’écologie moins pire que la précédente. Mais il ne faut vraiment se reposer sur ses lauriers. Il faut continuer de chercher des solutions pour moins impacter notre environnement.
Si vous avez des idées sur ce thème, vous pouvez poster à la suite de cet article.
« Vivons simplement, pour que d’autres puissent simplement vivre »
Mahatma GANDHI
Commentaire sur le site de l’hébergeur précédent
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Relative ou Absolue ?
3 novembre 2007 , par xavier
Je fais un acte qui va avoir un certain impact sur son environnement, dans le sens générique du terme (écologique, social, économique, idéologique, etc). Je ne sais pas si je suis dans le vrai, dans le suffisant ou dans le mieux que l’autre : mon « voisin » Ce qui me reste comme auto-évaluation c’est de savoir que je le fais en bonne âme et conscience, que je ne suis pas au bout de mes possibilités et que je suis conscient que je vais faire mieux chaque fois. La différence est importante entre quelqu’un qui sait qu’il n’est pas dans l’accomplissement exact de ses motivations, des repères importants qu’il s’est donnés et quelqu’un qui ne se pose même pas la question ou qui se positionne au beau milieu de sa propre notion du bien et du mal.
Le reste n’a pas d’importance. L’écologie est une invention de l’Homme.
Quand aux notion que l’on peut inclure dans le bioclimatisme.. tout le monde est libre de l’interpréter à sa sauce effectivement. Concernant les extrémistes : c’est comme les racistes, une invention de l’Homme, avec des critères subjectifs et un classeur bien difficile à classer… Est plus extrémiste que moi celui qui n’est pas aussi modéré que moi, c’est cela ?
C’est pour ça que je substituerais volontiers les démarches aux définitions, parce qu’elles sont un outil dont seul le propriétaire du moment en choisi l’usage. Et l’usage…
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Relativement absolue ou Absolument relative …..
6 septembre 2007 , par vital BIES – efficacité énergétique, éco conception.
La préservation de l’environnement en matière de bâtiment passe par la conception bioclimatique. La conception bioclimatique est une démarche complexe qui doit intégrer toutes les données contextuelles : environnementales (avec le climat, les matériaux locaux, etc ) culturelles (façon d’habiter, manière de vivre … ) technologiques (savoir faire dispos et autres) et …. économique ! D’où l’apparition d’un compromis (absolument relatif !) entre toutes les données locales, permettant de faire au mieux pour un contexte donné ; avec ce qu’on a, sans se ruiner, et surtout sans incohérences ! Si l’écologie est une notion absolue (le milieu dans lequel on vit et avec lequel nous composons n’est pas négociable) l’application de ses principes de base dans un contexte sociétal ne peut être que relative. On peut être extrémiste ou jusqu’au boutiste à condition d’être absolument seul. En société les extrémismes contribuent toujours à desservir les valeurs qu’ils veulent défendre … L’écologie actuelle fait d’ailleurs les frais des extrémismes passés des écologistes révoltés (que je comprends !). Mais il est néanmoins indispensable, lorsqu’on construit, de connaitre l’impact des choix que l’on fait, et de choisir en conscience. Le maitre mot est la cohérence (donc la prise de temps et de recul). Pour reprendre l’exemple cité, mieux vaut une maison monomur à la cohérence constructive optimisée permettant une sobriété énergétique, qu’une maison en paille où l’accent est mis a 100% sur les matériaux, et où il y a impasse sur la performance énergétique. Pour moi, une maison en matériaux conventionnels mais optimisée au niveau de l’efficacité énergétique par des systèmes appropriés vaut mieux qu’une maison en matériaux écologiques, sans cohérence des systèmes énergétiques, où le poêle à bois tourne plein pot tout l’hiver pour maintenir un peu de chaud (vécu !). Bien évidemment, le top reste dans la combinaison optimale des deux aspects, dans un compromis cohérent. Pour finir, vu la situation actuelle, on aurait bien besoin d’un peu d’absolu volontaire (tip top de A a Z !!!), avant qu’il soit nécessaire de passer à la dictature écologique (t’as pas fait tip top ….. GOULAG !!!). Ne nous référons pas à ce qu’a fait le voisin, mais à ce que l’on peut faire de mieux soi même.
Merci Vital pour ce commentaire que je trouve excellent, très pertinent et toujours d’actualité bientôt 10 ans plus tard !, Olivier le 29 avril 2016